dimanche 3 octobre 2010

Disque : The Irrepressibles - Mirror Mirror (2010)

Une salle obscure, un rideau fermé, dix coups rapides puis trois plus espacés, le rideau s’ouvre, la lumière s’allume et enfin on entend les premières notes sortirent de la bouche de Jamie McDermott.

C’est comme cela que l’on pourrait décrire la musique de cet orchestre anglais car elle ressemble à une pièce de théâtre. Derrière cela il y a une troupe de dix musiciens composée de cordes, vents, bois et percussions. Le premier rôle est donc tenu par Jamie avec sa voix chanteur d'opéra qui transite entre les graves, médiums et les aigus avec beaucoup de facilité. Même lorsqu’il souffle les mots comme sur « I’ll Maybe Let You », les paroles et la mélodie sont belles.
Il y a donc beaucoup d’intensité et d’extravagance chez ce chanteur hors norme. Il me fait penser à David Bowie dans cette façon de rentrer dans la peau d’un personnage. Question musique aussi d’ailleurs car je la rapprocherai du courant glam rock. J'irais même plus loin et je dirai que c’est la fusion de ce glam rock avec la pop baroque, ce même style que l’on peut entendre sur les productions de Get Well Soon. Au-delà des mélodies, c’est plus la mise en scène qui définit ce courant. La façon de concevoir l’album ressemble à un scénario, une succession d’acte comme au théâtre avec ces moments forts que je situerai sur les chansons « Forget The Past » et « Nuclear Skies ».

Silence maintenant c’est l’acte 5 de la première œuvre de The Irrepressibles qui commence :




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