Tim Hecker est un compositeur d’ « Ambient », autrement dit une musique d’ambiance (j’aime moins en français car le terme me fait penser à la musique d’ascenseur). C’est une musique exclusivement instrumentale et principalement dominée par les sonorités électroniques.
Certains diront que cette musique est froide, synthétique et ennuyeuse. Je peux comprendre ce point de vue. Pour ma part, dès la première écoute, ces compostions m’ont interpellé. Sa musique impose une sérénité, une plénitude. Il y a de l'espace et j'y suis sensible. Cela fait du bien aussi de respirer, il n'y a pas que des croches et des doubles croches en rythmique. Je suis également réceptif aux sons utilisés par le canadien, électroniques ou acoustique (le piano). Je les trouve aussi percutants que des mots. Tout est minimaliste mais c'est juste.
Il semble y avoir une vraie démarche artistique derrière ce sixième album. Ravedeath 1972 s'avère être la bande son de l'événement qui se cache derrière la photo qui compose la pochette. D'après les renseignements que j'ai pu obtenir cette image est le témoignage d'une expérience menée par des étudiants américains qui ont décidé en 1972 de jeter un piano du toit de leur université. Ne m'en demandez pas plus, je n'en connais pas les raisons. Tout ce que je sais c'est que cet événement inspire Tim Hecker qui semble raconter toutes les étapes de ce geste à travers ses titres d'une part et sa musique d'autre part. Et cela fonctionne, du moins pour moi. Je vis chaque instant de cet essai scientifique plutôt saugrenu sur le papier.
Entendrez-vous le piano crier dans sa chute sur le morceau "In the Air I" ? Fermez les yeux et laissez vous transporter par sa musique comme lors d'une méditation.
Extrait : No Drums
Certains diront que cette musique est froide, synthétique et ennuyeuse. Je peux comprendre ce point de vue. Pour ma part, dès la première écoute, ces compostions m’ont interpellé. Sa musique impose une sérénité, une plénitude. Il y a de l'espace et j'y suis sensible. Cela fait du bien aussi de respirer, il n'y a pas que des croches et des doubles croches en rythmique. Je suis également réceptif aux sons utilisés par le canadien, électroniques ou acoustique (le piano). Je les trouve aussi percutants que des mots. Tout est minimaliste mais c'est juste.
Il semble y avoir une vraie démarche artistique derrière ce sixième album. Ravedeath 1972 s'avère être la bande son de l'événement qui se cache derrière la photo qui compose la pochette. D'après les renseignements que j'ai pu obtenir cette image est le témoignage d'une expérience menée par des étudiants américains qui ont décidé en 1972 de jeter un piano du toit de leur université. Ne m'en demandez pas plus, je n'en connais pas les raisons. Tout ce que je sais c'est que cet événement inspire Tim Hecker qui semble raconter toutes les étapes de ce geste à travers ses titres d'une part et sa musique d'autre part. Et cela fonctionne, du moins pour moi. Je vis chaque instant de cet essai scientifique plutôt saugrenu sur le papier.
Entendrez-vous le piano crier dans sa chute sur le morceau "In the Air I" ? Fermez les yeux et laissez vous transporter par sa musique comme lors d'une méditation.
Extrait : No Drums
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