mardi 4 janvier 2011

Disque : Agnès Obel - Philharmonics (2010)

Voici le disque le plus pur que je n’ai jamais entendu, à l'image de cette pochette qui m'évoque une peinture hollandaise du XVIIième siècle. Rien ne dépasse de ce disque, rien n’est bâclé. C’est propre du début, avec cette introduction au piano ("Falling Catching"), jusqu’au final avec ses contre chants ("On powdered Ground").

Entre classicisme pop et folk urbain, Agnès Obel, une danoise de 29 ans, nous délivre des mélodies raffinées qui nous glissent dans une ambiance ouatée. Je n’ai pas ressenti une telle sensibilité depuis Sufjan Stevens et son album Illinois auquel je pense sur "Riverside". Je n’avais pas non plus entendu un piano aussi émouvant sur "Wallflower" depuis Yann Tiersen et son album La Rue des Cascades. Cela fait déjà beaucoup comme référence pour vous convaincre de l’écouter. J’aurais pu continuer pourtant et citer Kate Bush pour la voix ou Laura Veirs qui m’a aussi ému cette année de la même manière et que je retrouve à travers le titre "Brother Sparrow".

Bref, vous l’aurez compris, Agnès Obel est un talent brut, auteur d’un disque qui met en valeur une voix et un piano, l’accord parfait entre la femme et son instrument. Un disque durant lequel vous serez témoin de ce beau mariage.

Extrait : Just So





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