Après une tournée de près de quatre vingt dix dates avec sa formation Dead Meadow et un album live (Three Kings), Jason Simon a décidé de souffler et de faire une pause en solo.
Pour l’occasion l’américain abandonne les gros amplis et sa telecaster au profit d’une bonne vieille guitare acoustique. Retour aux sources d’une musique plus traditionnelle, plus légère et moins pesante que le psychédélisme. Dans ce disque éponyme il est question d’americana, de folk à coup de bottleneck. Une musique qui évoque les balades le long du Mississipi ou dans les reliefs secs du Colorado à dos de cheval ou aux commandes d’une carriole. Une vie de cowboy solitaire en somme qui vit dans une vieille cabane retirée ("A House Up On a Hill"). La chemise à carreau, le jean et les bottes remplacent les robes en velours, les dorures et les lunettes de soleil fumées. Beaucoup moins sophistiqué, Jason se livre avec beaucoup de sincérité à la manière d’un vrai songwriter.
Mais que les inconditionnels de Dead Meadow se rassurent, vous ne vous orientez pas vers l’inconnu en écoutant ce disque. D’abord on retrouve la voix de Jason, lancinante, presque nonchalante mais profonde et enrobée d’un d’écho sur certains titres. On sait que l’électricité coule dans les veines de ce garçon et sa vraie nature refait vite surface lorsqu’il place un solo de guitare électrique par ci ("As I Want Out One Morning") et quelques arrangements saturés par là. Il n’a pas non plus totalement renié ses influences psychédéliques et prend soin d’apposer cette petite touche planante à base de sitar ou percussions mais de manière discrète ("The Dust Does Blow").
Au final le leader de la formation Dead Meadow s’offre une bien jolie pause qui s’apparente dans l’esprit à l’album No Quarter du duo Jimmy Page et Robert Plant : des mélodies puissantes en version acoustique.
Et puis il n’est pas si seul que ça dans l’histoire, il a un compagnon original que l’on peut entendre sur "Strayin’" !
Extrait : As I Want Out One Morning
Pour l’occasion l’américain abandonne les gros amplis et sa telecaster au profit d’une bonne vieille guitare acoustique. Retour aux sources d’une musique plus traditionnelle, plus légère et moins pesante que le psychédélisme. Dans ce disque éponyme il est question d’americana, de folk à coup de bottleneck. Une musique qui évoque les balades le long du Mississipi ou dans les reliefs secs du Colorado à dos de cheval ou aux commandes d’une carriole. Une vie de cowboy solitaire en somme qui vit dans une vieille cabane retirée ("A House Up On a Hill"). La chemise à carreau, le jean et les bottes remplacent les robes en velours, les dorures et les lunettes de soleil fumées. Beaucoup moins sophistiqué, Jason se livre avec beaucoup de sincérité à la manière d’un vrai songwriter.
Mais que les inconditionnels de Dead Meadow se rassurent, vous ne vous orientez pas vers l’inconnu en écoutant ce disque. D’abord on retrouve la voix de Jason, lancinante, presque nonchalante mais profonde et enrobée d’un d’écho sur certains titres. On sait que l’électricité coule dans les veines de ce garçon et sa vraie nature refait vite surface lorsqu’il place un solo de guitare électrique par ci ("As I Want Out One Morning") et quelques arrangements saturés par là. Il n’a pas non plus totalement renié ses influences psychédéliques et prend soin d’apposer cette petite touche planante à base de sitar ou percussions mais de manière discrète ("The Dust Does Blow").
Au final le leader de la formation Dead Meadow s’offre une bien jolie pause qui s’apparente dans l’esprit à l’album No Quarter du duo Jimmy Page et Robert Plant : des mélodies puissantes en version acoustique.
Et puis il n’est pas si seul que ça dans l’histoire, il a un compagnon original que l’on peut entendre sur "Strayin’" !
Extrait : As I Want Out One Morning
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