jeudi 17 novembre 2011

Disque : The Beach Boys - Smile (1967-2011)


J’ai l’impression d’être au pied de l’Everest avec ce disque. J’ai peur de le chroniquer. C’est une montagne de la pop music, un pic dans la grande famille du rock, un mythe pour certain qui devient réalité en cette fin d’année 2011. Pour ceux qui ne connaissent pas encore l’histoire de cet album, c’est la gestation la plus longue, presque 45 ans avant d’être enfin publié. Nos grands parents et nos parents rêvaient de le voir sortir et c’est finalement les générations suivantes qui vivent sa publication !

Alors c’est difficile de chroniquer un disque et un groupe qui font partie du panthéon. Les Beach Boys, c’est intouchable et indescriptible. Quand on sait que Smile aurait du sortir après Pet Sounds, qu’il se situe à la même période que Revolver ou Sgt Peppers, les mots que je vais utiliser pour en parler vont paraître bien ternes et plats face à l’immensité de l’œuvre. Et quand on sait que Brian Wilson se coupera du monde après avoir composé cet album, on comprend mieux le niveau de ce disque et l’objectif qu’il s’était fixé d’en faire son œuvre ultime.

Ce que je peux dire c’est que je suis heureux de découvrir cet album dans sa vraie mouture après en avoir eu un vague aperçu en 2004 lors de son réengistrement par Brian Wilson mais qui était bien loin de l’ambiance et de la qualité de notre édition de 2011. C’est vrai que j’aurais préféré l’écouter une première fois bien installé au fond de mon fauteuil club usé par les assauts répétés de ma petite Lily. J’aurais pu me recueillir dès les premières minutes de "Our Prayer" et des vocalises de la phratrie Wilson proche d’un chœur de religieux. Mais je ne regrette rien, c’est ainsi, j’ai découvert Smile au travail derrière mon écran d’ordinateur, au casque de mon lecteur mp3. Ce fut l’occasion de m’évader, de porter mon esprit au délà d’une PME et de m’imaginer au bord d’une plage californienne, le sable entre mes orteils, le soleil chauffant mon crâne de trentenaire dégarni et sentir les odeurs d’une Amérique des années 60 où il faisait bon vivre. Ce fut aussi l’occasion de réentendre des tubes classés au patrimoine mondial de la pop et plus généralement de la musique (presque de l’Unesco finalement) et de découvrir des collages sonores proche du psychédélisme ou d’une poésie spatiale.

Maintenant que je possède ce merveilleux disque, partout où j’irai, j’irai avec le Smile ! 


Extrait : Surf's Up




2 commentaires:

  1. J'ai une compil faite par un certain Goose autour de 2003-2004, concernant la PME dont tu parles... si tu veux continuer ton évasion ;-)

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  2. Ca fait envie en tous cas! Le disque pas la pme bien entendu...

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