Je préfère être direct, cela ne s’est pas passé comme prévu. J’aurais normalement dû assister à un magnifique concert d’un très grand songwriter venu de loin nous donner l’opportunité d’écouter ses très belles compositions. Finalement la soirée était celle d’un parasite (copyright Mickaël) qui avait décidé de gâcher sa prestation sous prétexte que ce n’était pas le concert qu’il attendait.
Remontons le temps. Il est 21h lorsque je décide de partir du domicile conjugal pour me rendre au Saint Ex en plein cœur de Bordeaux. J’ai opté pour le vélo afin de m’enlever tout stress lié au stationnement sachant qu’il était déjà bien présent intérieurement à l’idée de voir en chair et en os un artiste que je vénère. Armé de mon casque audio, les vingt minutes de trajet ont été l’occasion de me mettre dans l’ambiance en réécoutant Saint Bartlett et en priant pour avoir une version du magnifique "Kansas City".
Arrivé sur les lieux, je prends la température pour savoir quel sera l’ordre de passage et surtout l’heure à laquelle Damien Jurado se produira (je n’ai rien contre les premières parties du soir mais je ne suis venu que pour lui). La jeune femme de l’entrée m’a gentiment envoyé balader. La soirée s’annonce bien. A ce moment précis j’aurais dû me douter que quelque chose allait se dérouler et que cette même jeune fille allait avoir un rôle à jouer. L’ambiance était lourde.
Le temps d’un détour par Les Lectures Aléatoires pour découvrir une scène vraiment sympathique et un lieu où règne la bonne humeur et la joie de partager la musique, et je reviens au cœur du Saint Ex pour retrouver mon ami Mickaël de Crystal Frontier. Toujours le même plaisir de se retrouver. On en profite pour se refaire l’actualité musicale pendant que Damien Jurado rôde, l’air assez sombre et fermé comme s’il avait pressenti ce qui allait se passer (je pense surtout qu’il commençait à être fatigué de cette tournée sachant qu’il était à Paris la veille).
Je ne sais plus exactement à quelle heure a commencé le set. Il devait être aux alentours de 00h00 lorsque les premières mesures de "Nothing is the News" retentissent. S’enchaîne alors principalement le répertoire du dernier album. Richard Swift est un présent parmi nous, sur la guitare de Damien et dans l’ambiance musicale parfaitement retranscrite en live. La voix du songwriter est superbe et la sono lui rend grâce (exceptionnel pour le Saint-Ex). Jusque là tout se passait parfaitement bien hormis peut-être cette fille saoule (la tenancière du début) qui avait laissé son poste de garde pour prendre contact avec le chanteur. Tentative avortée devant l’incompréhension de ce dernier.
Remontons le temps. Il est 21h lorsque je décide de partir du domicile conjugal pour me rendre au Saint Ex en plein cœur de Bordeaux. J’ai opté pour le vélo afin de m’enlever tout stress lié au stationnement sachant qu’il était déjà bien présent intérieurement à l’idée de voir en chair et en os un artiste que je vénère. Armé de mon casque audio, les vingt minutes de trajet ont été l’occasion de me mettre dans l’ambiance en réécoutant Saint Bartlett et en priant pour avoir une version du magnifique "Kansas City".
Arrivé sur les lieux, je prends la température pour savoir quel sera l’ordre de passage et surtout l’heure à laquelle Damien Jurado se produira (je n’ai rien contre les premières parties du soir mais je ne suis venu que pour lui). La jeune femme de l’entrée m’a gentiment envoyé balader. La soirée s’annonce bien. A ce moment précis j’aurais dû me douter que quelque chose allait se dérouler et que cette même jeune fille allait avoir un rôle à jouer. L’ambiance était lourde.
Le temps d’un détour par Les Lectures Aléatoires pour découvrir une scène vraiment sympathique et un lieu où règne la bonne humeur et la joie de partager la musique, et je reviens au cœur du Saint Ex pour retrouver mon ami Mickaël de Crystal Frontier. Toujours le même plaisir de se retrouver. On en profite pour se refaire l’actualité musicale pendant que Damien Jurado rôde, l’air assez sombre et fermé comme s’il avait pressenti ce qui allait se passer (je pense surtout qu’il commençait à être fatigué de cette tournée sachant qu’il était à Paris la veille).
Je ne sais plus exactement à quelle heure a commencé le set. Il devait être aux alentours de 00h00 lorsque les premières mesures de "Nothing is the News" retentissent. S’enchaîne alors principalement le répertoire du dernier album. Richard Swift est un présent parmi nous, sur la guitare de Damien et dans l’ambiance musicale parfaitement retranscrite en live. La voix du songwriter est superbe et la sono lui rend grâce (exceptionnel pour le Saint-Ex). Jusque là tout se passait parfaitement bien hormis peut-être cette fille saoule (la tenancière du début) qui avait laissé son poste de garde pour prendre contact avec le chanteur. Tentative avortée devant l’incompréhension de ce dernier.
Et puis tu es intervenu, entre deux chansons. Tu t’es adressé à voix haute comme on peut le faire à la criée de St Jean-de-Luz. Tu t’es incrusté tel un virus dans un corps étranger ou une interférence sur les ondes hertziennes. Sans avoir demandé la parole tu as posé cette question "Where is Damien Jurado ?". J’ai d’abord pensé intérieurement "devant tes yeux rigolo" et j’ai compris que tu étais sérieux, le genre de fan qui a tatoué l’intégrale des paroles du songwriter sur son dos. Le genre de fan qui se retrouve dans la musique de Damien, qui a l’impression qu’il aurait pu écrire les mêmes textes. Toi, le parasite comme le dit si bien mon ami Mickael qui a gâché une soirée que j’attendais depuis des mois, qui osé dire "Damien I'm lost, and you have a fucking great band, but where is Damien Jurado ?". Je pense surtout que tu avais perdu la raison mon garçon.
Toute cette histoire s’est terminée sur le trottoir à essayer de comprendre comment cet individu, à priori normalement constitué et de forme humaine, avait pu réagir d’une manière égoïste nous privant certainement d’une chanson sinon plus.
Pour ma part j’en ai quand même profité pour échanger quelques mots avec Damien en essayant de m’excuser de la part de tout le peuple français. Contrairement à ce que disait le parasite, Damien n’était pas fermé à toute forme de communication. Il suffisait d’aller vers lui à la fin du concert et de s’adresser à lui dans la forme.
Je suis rentré le cœur lourd, casque sur les oreilles, écoutant l’album And Now That I'm in Your Shadow et ayant l’impression de vivre enfin le moment privilégié que j'avais espéré.
Merci Damien pour ta très belle prestation, ta patience et ta disponibilité.
Merci Perrine pour la photo.
Damien et moi parasités ! |
C'est vrai que quand on fait l'effort d'oublier les parasites, c'était très beau. Mais chuis perdu mec, je suis perdu, OU EST DAMIEN JURADO ?
RépondreSupprimerun jour le saint ex fermera. Un jour.
RépondreSupprimerPuis une autre salle plus respectueuse des artistes (non fumeuse) ouvrira. Un jour.
C`est marrant de tomber sur ce court recit du concert, je planais sur les sons du dernier album, joues a la perfection (comme tu le dis ce n`est pas souvent que le son du st ex est si propre) quand 1 puis 2 personnes osent quelque chose que je n`ai jamais vu!
RépondreSupprimerEt voila le meme reflexe a la fin egalement, s`excuser pour tout le monde...Dommage d`en arriver la ca avait l`air de l`avoir touche lui qui venait de si loin...
@Mickael : C'est vrai que je t'ai senti perdu sur le moment !! :-)
RépondreSupprimer@Greg : Il ne mérite que ça ce club irrespectueux des artistes et du public
@Vico Borie : c'est vrai qu'il est court mon récit du concert mais vraiment cet événement m'aura gâché tout le plaisir. Je suis désolé que celui-ci est pris le dessus sur la musique !