Un live report s’écrit dans la foulée du concert auquel on a assisté. Je pense que les chroniqueurs ne me contrediront pas. C’est toujours difficile de laisser passer une nuit. Le sommeil efface parfois certains souvenirs. Mais cette fois-ci 24 heures n’auront finalement pas été de trop pour me remettre du concert de Wilco et réaliser l’ampleur du phénomène. Il m’aura fallu une nuit à me débattre sous la couette de chez mon hôte (j’entends déjà des commentaires déplacés à la lecture de cette phrase qui je l’admets peut paraître étrange), une nuit de mauvais sommeil pour conclure que je ne suis pas loin d’avoir vécu le meilleur concert de mon existence.
Wilco, ce groupe mésestimé, qui trace sa route depuis presque 20 ans, qui enchaîne les bons disques et qui est l’auteur d’un rock country alternatif racé, pour ne pas dire franchement bien américain, avait déplacé une montagne de guitares et d’amplis pour coloniser l’enceinte feutrée du Grand Rex. Jamais cet établissement que je découvrais hier soir n’a du être aussi rock que pour cet événement.
Assis confortablement au coté de mon ami Fantasio, nous avons été les témoins d’un show de deux heures (rappel compris), précis, carré et surtout puissant. Ce que je retiens de la prestation des six américains c’est l’énergie qui se dégageait. Nous avons assisté à un vrai concert de rock avec un semi remorque de guitares (bon d’accord ils sont trois guitaristes mais quand même), une batterie sur laquelle dix musiciens auraient pu jouer et des solos de guitare (Nels Cline était déchainé). Un set qui donnait la part belle au dernier album bien sûr, ils étaient là pour ça, mais qui a aussi balayé toute leur discographie. Pas un album n’a été oublié avec une très grosse présence de A Ghost is born (cinq titres) et les immanquables de Yankee Hotel Foxtrot ("I Am Trying to Break Your Heart", "Jesus, Etc.", "Heavy Metal Drummer" et "I'm the Man Who Loves You"). Pour ma plus grande joie j’ai pu aussi profiter de "Via Chicago" et "Shot in the Arm".
C’était un concert parfait comprenant plus de vingt titres avec une forte dose d’électricité. A mon avis la capitale a du être privée d’énergie durant deux heures. On s’en fout, nous on était dans la salle du Grand Rex pour profiter de toute la lumière des chicagoans. J’ai compris hier ce que signifiait le mot rock. Ces six garçons bottent définitivement les fesses de tous ces jeunes groupes qui pensent avoir inventé un style. Affranchis de toute mode, Wilco traverse les années sans prendre une seule ride.
N'oubliez jamais ces visages ! |
Et sinon t'allais voir quel film?
RépondreSupprimerC'est cool que le concert t'ai plu. Tu ne dois certainement pas regretter le déplacement, c'est déjà ça!
Mille fois d accord j y était!!!!puissant,, des musiciens extraordinaire en osmose totale,la classe a l état pur et puis Nels Cline??!!! ET PUIS TOUS LES AUTRES!!!un moment magique de musique
RépondreSupprimerVive le ROCK
Vive la MUSIQUE
Et Vive WILCO
Effectivement tu n'es pas un mytho
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