jeudi 13 mai 2010

Disque : Spoon - Transference (2010)

Pendant que certains se reforment (Pavement) ou restent sous silence (Guided By Voices), d’autres continuent de tracer leur route et c’est le cas du collectif de Spoon. Après avoir joué les seconds rôles dans la génération indie des années 90, les quatre texan vont peut-être s’affirmer et se révéler une référence dans la scène indépendante actuelle.

Leur septième album a tout pour confirmer cette hypothèse. Il y a d’abord cette intensité maintenue tout au long du disque et qui ne trouve répit que le temps de deux titres calmes et posés, « I saw the light » et sa superbe partie de piano à rendre jaloux Elton John dans sa période glam et « Goodnight Laura ».

Musicalement c’est la basse et son gros son qui nous tiennent en haleine (« The mystery zone », « Nobody gets me but you »), soutenue par une batterie carrée. Britt Daniel n’a plus qu’à poser sa voix éraillée qui me rappelle Kelly Jones voire même « E ». Une voix qui témoigne du temps et du coté underground de la musique de Spoon. Une voix qui ne laisse pas indifférent à l’écoute. Une voix qui après avoir envahi vos oreilles et votre cerveau, annexera votre cœur et vos tripes. Et c’est important pour moi cet organe dans le rock, c’est ce qui donne son caractère à cette musique et en particulier à la celle de Spoon.

Extrait :




3 commentaires:

  1. ah ! il va falloir que DD revienne en pension :-)

    RépondreSupprimer
  2. et ne t'inquiètes pas, je m'en occupe très bien ! ;-)

    RépondreSupprimer
  3. J'aime bien le commentaire du chroniqueur sur indiepoprock qui parle d'un tirage de couverture permanent entre claviers et guitare, ca se tient bien je trouve.

    RépondreSupprimer