mercredi 20 octobre 2010

Disque : Devotchka - How It Ends (2004)

Cela ressemble à une réunion au sommet où auraient été conviés Calexico et Yann Tiersen. Vous me direz c'est facile de faire référence à ce dernier. Il n'y a pas besoin d'avoir fait des études de musicologie, d'être chroniqueur musical pour comparer la musique de Devotchka à Yann Tiersen. Le titre "Charlotte Mittnacht (The Fabulous Destiny of...)" suffit à y penser et musicalement c'est une copie réalisée à la perfection mais c'est surtout un joli clin d'œil qu'offre l'américain Nick Urata au compositeur français.

Mais Devotchka ce n'est pas que ça. C'est surtout une musique qui traverse les frontières. Quand on dit que la musique est un langage universel, je veux bien le croire à l'écoute de ce disque. Les quatre musiciens du groupe nous font voyager au Mexique ("We're Leaving"), dans les pays slaves ou sur les côtes balkaniques ("Such a Lovely Thing") et on y entend même parler français ("Viens Avec Moi").

C'est aussi une musique qui occupe les espaces. Je pense notamment à la superbe mélodie du titre "How It Ends", très aérienne.

Cette richesse on la doit probablement aux qualités des membres du groupes qui enchaînent les instruments et à la voix très charismatique de Nick Urata, une sorte de Nick Cave qui aurait coincé sa moustache dans la portière du combi Volkswagen de Little Miss Sunshine. Et ce n'est pas pour rien que j'en viens à faire cette image alambiquée car ce sont eux qui ont composé la musique de ce film.

Je reconnais que le disque n'est pas tout récent puisqu'il date de 2004 mais à l'époque le Muffin Man n'existait et j'avais besoin de vous en parler car à mes yeux la musique de Devotchka doit être écoutée d'urgence !


Deux extraits pour la peine :

How It Ends






Charlotte Mittnacht (The Fabulous Destiny of...)




3 commentaires:

  1. ça se dit "diévoutchka" (девушка) en russe et ça veut dire "jeune fille" pour être précis. Voilà, c'est la fin de mon intervention ;-)

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  2. Irina de Frosberger, je l'ai baisée.
    Jocelyne Turner, je l'ai baisée.
    Le prince Patrice de Moldavie, je l'ai baisé — j'étais bourré !
    N'empêche je l'ai quand même baisé !

    Et Muffinman, Môôôôssiieeuurr Muffinman, pas le droit de le baiser ?

    Sinon quand y aura-t-il du rock'n'roll ici ?

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