On aurait pu vivre cette soirée dans le salon de mon appartement mais au lieu de ça, Clément, mon compagnon de virée nocturne, et moi avons décidé de prendre la route jusqu'à Angoulême. Et si je commence mon reporting comme ça c'est parce qu'il n'y avait vraiment pas foule et que l'ambiance ressemblait plus à celle d'un cabaret intime : tables, chaises et bougies. Dans ce genre de situation je me dis que c'est dommage pour les chanteurs qui viennent de très loin et dont les qualités artistiques ne sont plus à prouver. Espérons juste qu'ils rentrent dans leur frais. Mais finalement cette pensée ne fait que traverser mon esprit et elle est vite rattrapée par l'idée que nous sommes des privilégiés de vivre cette intimité !
Trois artistes étaient prévus pour cette soirée ayant pour thème la musique folk mais finalement Luis Francesco Arenas a décliné l'invitation.
C'est donc Troy Von Balthazar qui débute le concert. Allez je l'avoue c'était surtout pour lui que je me suis déplacé, marqué par son premier album dont la qualité s'est confirmée avec la sortie du second il y a quelques semaines. C'est seul qu'il assure sa prestation comme sur ses albums. Muni de sa guitare, ses pédales d'effets, une loop station qui lui permet d'enregistrer et lancer des boucles, il nous inonde de son ambiance poétique et mélancolique. Les chansons s'enchaînent parfaitement malgré les "collages" qu'il doit effectuer afin que l'on ait la sensation d'avoir un groupe en face de nous. Il a finalement joué ses deux albums avec des versions différentes de ses disques ce qui rend encore plus intéressant le monsieur. C'est vraiment une musique sincère, touchante et émouvante qu'il vit à 100% sur scène comme s'il était habité par ses textes. Oui je l'avoue, je suis amoureux de sa musique. En plus nous avons eu la chance d'échanger deux trois politesses avec lui et j'ai aussi pu récupérer un de ses médiators !
C'est ensuite au tour de Jonathan Richman, la "légende", de monter sur scène. Monter sur scène c'est une façon de parler car son concert commence au milieu du public peu nombreux. En effet sa théorie est la suivante : en dessous de 30 spectateurs il préfère jouer dans la fosse. Pour reprendre ses propos parfaitement prononcés en français "quand vous êtes au restaurant, à table, vous ne parlez pas avec des micros, ce n'est pas agréable". Il a donc joué deux titres près de nous. Ca donne le ton du concert. Je n'ai jamais assisté à une telle prestation. La musique jouée dans toute sa simplicité. Le monsieur se fait plaisir. A bientôt 60 ans je pense qu'il a tout connu donc il est temps de se distraire. Le reste du concert s'est déroulé sur scène. On a finalement dépassé les 30 spectateurs. Mais le reste de sa prestation ressemblait à une pièce de théâtre burlesque : paroles délirantes, chorégraphies farfelues, bonne humeur sur fond de mélodies joyeuses et dansantes et une technique guitaristique époustouflante. Jonathan Richman n'a pas besoin de chanter pour communiquer sa joie, il suffit de regarder ses yeux qui pétillent comme un enfant recevant son cadeau de noël. Une belle leçon pour les groupes qui se la jouent rocker. Pas besoin de faire de chichis, le principal est d'être sincère pour communiquer son plaisir de faire de la musique.
Trois artistes étaient prévus pour cette soirée ayant pour thème la musique folk mais finalement Luis Francesco Arenas a décliné l'invitation.
C'est donc Troy Von Balthazar qui débute le concert. Allez je l'avoue c'était surtout pour lui que je me suis déplacé, marqué par son premier album dont la qualité s'est confirmée avec la sortie du second il y a quelques semaines. C'est seul qu'il assure sa prestation comme sur ses albums. Muni de sa guitare, ses pédales d'effets, une loop station qui lui permet d'enregistrer et lancer des boucles, il nous inonde de son ambiance poétique et mélancolique. Les chansons s'enchaînent parfaitement malgré les "collages" qu'il doit effectuer afin que l'on ait la sensation d'avoir un groupe en face de nous. Il a finalement joué ses deux albums avec des versions différentes de ses disques ce qui rend encore plus intéressant le monsieur. C'est vraiment une musique sincère, touchante et émouvante qu'il vit à 100% sur scène comme s'il était habité par ses textes. Oui je l'avoue, je suis amoureux de sa musique. En plus nous avons eu la chance d'échanger deux trois politesses avec lui et j'ai aussi pu récupérer un de ses médiators !
C'est ensuite au tour de Jonathan Richman, la "légende", de monter sur scène. Monter sur scène c'est une façon de parler car son concert commence au milieu du public peu nombreux. En effet sa théorie est la suivante : en dessous de 30 spectateurs il préfère jouer dans la fosse. Pour reprendre ses propos parfaitement prononcés en français "quand vous êtes au restaurant, à table, vous ne parlez pas avec des micros, ce n'est pas agréable". Il a donc joué deux titres près de nous. Ca donne le ton du concert. Je n'ai jamais assisté à une telle prestation. La musique jouée dans toute sa simplicité. Le monsieur se fait plaisir. A bientôt 60 ans je pense qu'il a tout connu donc il est temps de se distraire. Le reste du concert s'est déroulé sur scène. On a finalement dépassé les 30 spectateurs. Mais le reste de sa prestation ressemblait à une pièce de théâtre burlesque : paroles délirantes, chorégraphies farfelues, bonne humeur sur fond de mélodies joyeuses et dansantes et une technique guitaristique époustouflante. Jonathan Richman n'a pas besoin de chanter pour communiquer sa joie, il suffit de regarder ses yeux qui pétillent comme un enfant recevant son cadeau de noël. Une belle leçon pour les groupes qui se la jouent rocker. Pas besoin de faire de chichis, le principal est d'être sincère pour communiquer son plaisir de faire de la musique.
Mais....je vous ai attendu au krakatoa tout le samedi soir.......
RépondreSupprimerNon je déconne.
Et bien tu aurais dû venir!!!
RépondreSupprimerBonne ambiance malgré le peu de personnes présentes dans la salle.
On voit que le monsieur cherche à satisfaire son public dans une salle de 20 ou de 2000 personnes.