Recette : Une journée avec l'Inspecteur des Riffs

En ce dimanche pluvieux (décidément c'est une formule qui va revenir souvent dans les mois à venir) j'ai eu le plaisir d'accueillir un invité de marque en la personne de l'Inspecteur des Riffs. Probablement un des lecteurs les plus assidu de ma modeste contribution à la blogosphère.

Ce fut d'abord l'occasion de prendre une leçon de pâtisserie en l'assistant dans la réalisation du fameux gâteau au chocolat "léger" façon Jérémie. Je profite donc de ce post pour vous en livrer le secret :

Faites fondre une plaque de chocolat noir pâtisser (200 gr.) avec 180 gr. de beurre.
Ajoutez 200 gr. de sucre (on peut même baisser jusqu'à 150 gr., le chef nous le confirmera !)
Incorporez au mélange 5 œufs entiers un par un, en les mélangeant bien chacun leur tour.
Ajoutez une cuillère à soupe de farine.
Beurrez un moule à manqué et versez y le mélange.
Faites cuire dans un four à 190° C pendant environ 20 minutes.

Détachez votre ceinture et dégustez !

Cette journée partagée avec l'Inspecteur fut aussi l'occasion de parler musique, une passion partagée. J'ai écouté comme parole d'évangile tout ce qu'il avait à me dire sur la famille du hard et du métal, genres que je méconnais et que lui, maitrise à la perfection.

Mais surtout si nous étions réunis en ce 7 novembre c'était pour le concert de Deep Purple. C'est toujours fabuleux de pouvoir assister au concert d'un groupe culte. Même si on est loin d'avoir connu cette génération, nos écoutes nous ont guidé vers ce genre de références. Très vite je me suis mis à écouter des disques de cette époque au fin fond du CDI de mon lycée. Mais là n'est pas le sujet.
Tout ceci pour dire que c'est donc un vrai plaisir de ce rendre à ce genre de soirée où l'on sait que l'on va écouter religieusement chaque morceaux. Ce fut le cas d'autant que musicalement les "vieux" sont drôlement en place. Nous nous sommes fait arroser d'un bon gros son bien contrôlé ce qui me réconcilierait presque avec la Patinoire de Bordeaux. Je me suis régalé à écouter des parties instrumentales mémorables notamment de la part de Steve Morse particulièrement mis en valeur. Ça cogne bien sur les futs du coté de Ian Paice et la voix est plutôt bien en place malgré le grand âge de Ian Gillian. On retrouve assez bien les intonations de l'époque. Non franchement ils se donnent vraiment bien et surtout avec beaucoup de sincérité. Je ne vous décris pas le plaisir d'entendre les standards bien sûr ("Hush", "Black Night "ou "Smoke On The Water") mais aussi d'en découvrir d'autres que je ne connaissais pas. Un beau spectacle que j'ai pu partager avec un connaisseur.
Merci Monsieur l'Inspecteur !