Qui de mieux finalement pour accompagner un jeune homme en marge de la société que le grand Elliott Smith. La chronique de mon ami "l’accro au dvd" de Good Will Hunting est une nouvelle occasion pour collaborer et présenter de mon coté l’auteur de la majorité de la bande sonore de ce film.
Si je commence mon paragraphe par dire qu’Elliott Smith était le compositeur idéal c’est parce que comme Will, le personnage principal de ce film, il est un écorché vif. Comme lui il est marqué par une enfance difficile, celle d’en enfant battu. Tout au long de sa carrière, qui commence en 1994 et se termine en 2003, Steven Paul Smith de son vrai nom, ne cessera de chanter cette souffrance enfouie au fond de lui-même, cette plaie ouverte qui ne cicatrisera jamais. Et c’est en cela que sa musique est belle, que ses paroles sont riches. Cela fait de lui le songwriter le plus important de la seconde moitié dans années 90 et du début des années 2000.
Derrière un visage marqué par la drogue, l’alcool et la dépression se cache une voix douce, fragile, timide, un souffle dans le micro, le murmure d’un ange. Ces premiers albums (Roman Candle et Elliott Smith) sont de véritables œuvres lo-fi, dans la plus pure tradition, dénudées, une voix, une guitare et c’est tout. Les albums suivants sont victimes de son modeste succès (ce qui n’est pas un défaut loin de là) et sont beaucoup plus travaillés, orchestrés et mieux arrangés.
Malheureusement Elliott Smith n’a pas eu la chance d’avoir une main tendue, comme Will, ou du moins il n’a pas su attraper celle qu’on lui proposer pour le sortir du mal qui le rongeait depuis tant d’années. Il nous a quitté en 2003 de son propre choix et il a rejoint ainsi les autres poètes maudits.
Extrait : Angeles
Si je commence mon paragraphe par dire qu’Elliott Smith était le compositeur idéal c’est parce que comme Will, le personnage principal de ce film, il est un écorché vif. Comme lui il est marqué par une enfance difficile, celle d’en enfant battu. Tout au long de sa carrière, qui commence en 1994 et se termine en 2003, Steven Paul Smith de son vrai nom, ne cessera de chanter cette souffrance enfouie au fond de lui-même, cette plaie ouverte qui ne cicatrisera jamais. Et c’est en cela que sa musique est belle, que ses paroles sont riches. Cela fait de lui le songwriter le plus important de la seconde moitié dans années 90 et du début des années 2000.
Derrière un visage marqué par la drogue, l’alcool et la dépression se cache une voix douce, fragile, timide, un souffle dans le micro, le murmure d’un ange. Ces premiers albums (Roman Candle et Elliott Smith) sont de véritables œuvres lo-fi, dans la plus pure tradition, dénudées, une voix, une guitare et c’est tout. Les albums suivants sont victimes de son modeste succès (ce qui n’est pas un défaut loin de là) et sont beaucoup plus travaillés, orchestrés et mieux arrangés.
Malheureusement Elliott Smith n’a pas eu la chance d’avoir une main tendue, comme Will, ou du moins il n’a pas su attraper celle qu’on lui proposer pour le sortir du mal qui le rongeait depuis tant d’années. Il nous a quitté en 2003 de son propre choix et il a rejoint ainsi les autres poètes maudits.
Extrait : Angeles
Discographie :
Roman Candle (1994)
Elliott Smith (1995)
Either/Or (1997)
XO (1998)
Figure 8 (2000)
From Basement on the Hill (2004)*
New Moon (2007)*
An Introduction to... Elliott Smith (2010)*
*albums posthumes
Merci à l'accro au dvd pour cette nouvelle collaboration à et à très bientôt !
Encore un artiste que l'on regrette tant!
RépondreSupprimerBel hommage :)
bel hommage oui !
RépondreSupprimer