mardi 1 février 2011

Disque : Twin Shadow - Forget (2011)

Twin Shadow est une des sensations de l’année passée. Son nom est revenu dans bon nombre de blogs et de webzines musicaux. J’ai donc laissé passer la ferveur. J’ai même failli le laisser passer tout court et ne pas m’y intéresser. Cela aurait été dommage car je comprends pourquoi autant d’écho autour de ce disque. La musique de Twin Shadow est une réplique authentique des eighties, de la new wave. C’est un revival réussi. A tel point que dès la première écoute je n’y voyais que deux explications :

J’ai d’abord cru à un retour de David Bowie sous un nouveau pseudo, un nouveau personnage pour se faire un revival de sa période Let’s Dance. Mais non, Let’s Dance est écrit au passé comme le titre "When Were Dancing" auquel il m’a fait penser.

Alors je me suis dit dans un second temps que Georges Lewis Jr., le nom qui se cache derrière Twin Shadow, avait été cryogénisé dans les années 80 et que son label 4AD avait décidé de le décongeler en cette année 2010 afin de frapper un grand coup en remettant au goût du jour les fameux sons qui ont fait le succès de la période new wave.

Finalement mes théories se sont avérées fausses. Derrière une moustache à la Freddie Mercury se cache un jeune dominicain qui a émigré depuis son enfance du coté de Miami. Ce compositeur est tout simplement l’auteur d’un authentique album de new wave. C’est un copiste méticuleux et respectueux du genre : une basse bien ronde, une boîte à rythme, du chorus à foison. Ajouté à cela des arrangements groovy à rendre jaloux Quincy Jones ("Forget", "At My Heels"), vous avez entre vos mains un album que vous n’êtes pas prêt d’oublier contrairement à son titre.

Extrait : When Were Dancing




4 commentaires:

  1. Merci Muffin Man, c'est vraiment excellent !!!

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  2. Je suis content que ca te plaise mais le contraire m'aurait étonné ! :-)

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  3. bon je vois que tu es du côté de ceux, comme moi séduits par Twin Sahdow car dans son cas, en 2010 ça a été soit des inconditionnels complets ou alors une vraie indifférence.
    Par contre, par rapport à Bowie, j'y vois plus un mélange de son électro à la New Order avec des vocaux à la Morrrisey (chez le Thin White Duke, il n'y avait pas autant de synthés à part "Low "et "Scary Monsters" c'est vrai, tiens...). Bon, mais l'ambiance est proche j'avoue, ce qui a dû jouer dans mon appréciation, étant grand fan de Bowie le magnifique... ;-)

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  4. @ Blake
    Je suis d'accord avec ce que tu dis à propos de Bowie mais c'est plus pour l'ambiance générale. Et puis j'aime bien fonctionner aux premières sensations et c'est à Bowie que j'ai pensé en premier.
    Je suis aussi d'accord avec toi concernant les vocaux à la Morissey ! :-)

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