samedi 24 septembre 2011

Disque : Nirvana - Nevermind (1991)

C'est aujourd'hui l'anniversaire de Nevermind. Vingt ans que ce disque est sorti. Un disque devenu culte. Le disque d'une génération à laquelle j'appartiens c'est pourquoi j'ai décidé de vous raconter mon histoire par rapport à cet album.

Au commencement il y a mon père, consommateur de musique et particulièrement de singles classés au top 50 qui défilaient sur la platine disque familiale tous les samedis matin. Et ce samedi matin du mois de septembre 1991, j’ai cru que mon père mettait la salle à manger sens dessus dessous. C’était le 45 tours de "Smell Like Teen Spirit" que je découvrais pour la première fois. Mon premier sentiment a été la consternation. Jusqu’à ce jour je n’avais pas l’habitude d’écouter de la musique saturée de cette sorte et mon père non plus. Je ne me rappelle plus exactement les termes qu’il a employés mais je me souviens que selon lui ce groupe avait un bel avenir devant lui. Il avait en partie raison si on oublie la fin tragique de Kurt Cobain. A partir de ce jour là, mon adolescence a basculé. Mes hormones se sont bousculées et je crois que je suis devenu un homme…enfin musicalement parlant car contrairement à ce que croient certains de mes lecteurs (en fait un en particulier), je n’écoute pas que de la musique dite « molle ». 

A la différence de mon père je suis allé plus loin concernant Nirvana et je suis devenu fan comme bon nombre de jeunes de ma génération. J’ai donc décidé de découvrir les autres morceaux de Nevermind. J’ai pu ainsi m’écorcher les doigts à reproduire sur ma modeste réplique de Stratoscaster le morceau "In Bloom" (que je connais encore par cœur actuellement, si si !) mais j’avais bien entendu commencé mon apprentissage de l’instrument avec les célèbres notes de "Come As You Are". J’ai aussi secoué mes longs cheveux (et oui, fallait tout faire comme Kurt) sur les riffs musclés de "Breed" et "Territorial Pissings". Et puis il y a "Drain You", une montagne, mon morceau préféré de Nirvana (j’ai même lu que c’était celui de Kurt, waou ! Trop fort !). Celui qui reflète le mieux l’état d’esprit du leader de Nirvana avec cette minute bouillonnante en plein milieu de la chanson comme pour mieux exploser sur la suite. Bref ce disque est le disque de ma génération. Je suis fier de l’avoir connu quand il est sorti, d’avoir fait partie de cette période de l’histoire musicale qui a vu naitre le grunge. 

Merci papa pour cet héritage et merci Kurt de m’avoir fait grandir à ce moment là.

Extrait : Drain You




10 commentaires:

  1. Souvenir émouvant dis donc. J'aime bien quand tu te racontes dans tes billets! Des bises !

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  2. Sympa la pochette customisée Muffin Man ! La chronique l'est tout autant !

    Mon adolescence ne se situe pas dans les années 90, mais Nirvana, Nevermind et le grunge font parties intégrantes de cette dernière. Nevermind : un album plus que générationnel !

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  3. Pisto Pete et Laetizia ont tout dit, rien à rajouter!

    Magnifique chronique pour un album culte, même si je suis un peu trop jeune pour avoir eu la chance de le connaitre à sa sortie, et donc d'assister à la naissance du grunge. Merci pour cet émouvant témoignage!

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  4. Ounch, la madeleine fourrée !!!
    Au tour du vieux con maintenant.

    C'est la première fois que j'avais suivi le buzz précédent sa sortie.
    Seul album acheté le jour de sa sortie comme une fan des 2B3. En cassette bien sûr, et je l'ai usée celle là. Rien à jeter, grosse claque au niveau du son, production de Butch Vig qui fondera Garbage plus tard, s'ennuyant de ses activités d'ingénieur son.
    Et, à l'instar quelques années plus tard d'un autre gros groupe dont je tais le nom, j'avais écouté le premier album Bleach grâce à je ne sais plus qui d'où une attente juste curieuse qui se transforma rapidement en fébrile.

    Nevermind s'est vraiment l'album qui me fait basculer dans l'indé alors que le groupe va devenir bigger than life.

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  5. Ouppss !! Je viens de découvrir que les choix de Butch Vig n’avaient pas été retenus et que finalement le mix est d'Andy Wallace.
    Comme quoi les rééditions anniversaire permettent d'apprendre et de corriger des trucs.

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  6. Ah ben non Inspecteur ! Pas Nirvana quand même !
    ;)

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  7. Meuh non c'est pas mou !
    Mais il était indispensable que je me gausse de l'auteur de ce blog, vu qu'il m'a cité gaiement dans cet article.

    :-)

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  8. @Pistol Pete et Victor :
    Merci à tous les deux et enchanté Victor !!

    @Oblomov :
    J'ai cru un moment que tu allais parler du Vietnam !

    @Laetizia et Inspecteur Des Riffs :
    Vous me faites une belle paire tous les deux !

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  9. Jolie chronique !!! Je savais pas que tu jouais de la guitare !

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