Prendre la mer à bord d’une embarcation dirigée par un breton d’origine, cela ressemble à une vraie promenade de santé. Vous n’aurez pas peur de défier les remous, les vagues et les creux. En tout cas lui, il n’a peur de rien. Il n’a pas eu peur de produire lui-même cet EP entouré d’un équipage de haute tenue. A l’intérieur cela ressemble un peu à l’arche de Noé : de la diversité, de la couleur et une grosse envie de rassembler les genres. Alors ne me demandez pas de catégoriser, cataloguer, classer la musique d’Arch Woodmann, il m’est tour à tour venu à l’esprit : la musique folk ("What Did You See"), la pop sixties ("Speed and Metal"), la sunshine pop ("That Summer"), le pop baroque, le post rock ("Home Taping"), et même le jazz. Arch Woodmann c’est un mélange de rétro et de moderne toujours au service de mélodies classes. En plus de l’humour, ce garçon a des idées plein la tête et un univers très personnel alors même si vous n’avez pas le pied marin, laissez vous porter, je peux vous garantir que vous n’aurez pas le mal de mer.
lundi 11 juin 2012
mercredi 6 juin 2012
Recette : Clafoutis aux cerises
Il est venu le temps des cerises, du plaisir de ramasser expressément ce doux fruit avant qu'il ne soit picoré par les oiseaux. Il est donc venu le temps du clafoutis, autre plaisir qui me rappelle mon enfance et celui-là aussi il ne restera pas longtemps dans le plat !
Source : Gâteaux de grand-maman de Marie-Claire Frédéric
Ingrédients :
Cerises (500 gr. annoncés sur la recette, personnellement je n'en avais que 200)
120 gr. de sucre
50 gr. de beurre (un petit peu pour le moule)
80 gr. de farine
4 œufs
une pincée de sel
25 cl. de lait entier (personnellement j'ai utilisé du lait demi écrémé)
Beurrez un moule et saupoudrez d'une cuillère de sucre. Étalez-y les cerises sans les dénoyauter.
Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre et le sel. Creusez un puits au milieu et cassez-y les œufs. Mélangez à la cuillère en bois.
Faites fondre le beurre (dans une casserole ou au micro-ondes) et ajoutez-le ainsi que le lait au mélange oeuf-farine-sucre jusqu'à obtenir une pâte lisse.
Versez cette pâte sur les cerises et laissez reposer une heure à température ambiante.
Préchauffez le four à 200° C. Enfournez le plat et laissez cuire entre 30 et 40 minutes.
Dégustez tiède de préférence...mais c'est aussi bon froid ! :-)
jeudi 10 mai 2012
Disque : Pond - Beard, Wives, Denim (2012)
Pour tous ceux qui comme moi avaient subi les effets secondaires de l’Innerspeaker de Tame Impala il y a deux ans maintenant et qui avait provoqué une véritable accoutumance, voici Pond. Non je vous rassure ce ne sont pas des hallucinations auditives que vous aurez l’impression d’entendre dès le premier accord de guitare de "Fantastic Explosion of Time". Non vous ne subissez pas de vapeurs et vous ne vous êtes pas trompés de disque. C’est bien Pond qui passe en ce moment dans votre intérieur enfumé par l’encens que vous aurez pris soin d’allumer. Pond est en fait composé de trois membres de Tame Impala d’où ce son similaire. Mais attention, c’est bien plus qu’un simple générique, Pond existait avant et Beard, Wives, Denim est déjà leur troisième album. Seul Kevin Parker manque à l’appel mais il n’est pas très loin, derrière les manettes.
Nouveau plongeon au cœur du psychédélisme, du gros son, de la fuzz à profusion, des amplis orange aussi haut que des buildings et du passage à tabac des fûts de batterie. Pond c’est un son massif mais carré qui régalera les nostalgiques des années 70. Rien de nouveau en terme de création mais c’est l’occasion d’écouter un album récent sans avoir à sortir la poussière des disques de l’époque.
Les nostalgiques de Led Zeppelin y trouveront leur compte ("Elegant Design" semble écrite par la bande à Robert Plant). Les fans des Kinks auront les oreilles qui frétillent à l’écoute du riff de "Leisure Pony" et il y en aura aussi pour les amateurs de pop west coast ("Allergies") et du glam rock.
Ambiance bon enfant sur ce disque (à l’image de la pochette) dans lequel les jeunes australiens nous donne donnent leur version des compilations Nuggets qu’il ont du consommer excessivement lorsqu’il étaient plus jeunes.
mercredi 9 mai 2012
Jeu Microcultures : le résultat et le gagnant !
Le concours est terminé depuis dimanche soir et il fallait pour cela répondre à la question suivante :
A votre avis combien de personnes ont participé à la collecte de fonds pour le disque Cement Postcard with Owl Colours de Phantom Buffalo ?
La réponse exacte était 88 personnes. C'est finalement Jérôme qui a été le plus proche et il est à l'heure actuelle averti de la bonne nouvelle ! Bravo à toi !
Merci pour vos participations et n'oubliez pas de surveiller ce qu'il se passe sur le site de Microcultures car je crois qu'un nouveau projet va très bientôt éclore et quelque chose me dit que ça pourrait bien concerner les Phantom Buffalo mais chuuuuuut !
A très bientôt pour un nouveau jeu !!
lundi 23 avril 2012
Jouons avec Microcultures !
Parce que ce sont les vacances (enfin au moins pour moi) et que je vais vous abandonner pour une quinzaine de jours j'ai décidé d'organiser un nouveau jeu.
A cette occasion, le label Microcultures, que vous commencez à connaître sur le blog (mais ce n'est jamais assez !!), s'associe au Muffin Man pour vous faire gagner le disque Cement Postcard with Owl Colours de Phantom Buffalo. Ce disque est tout simplement le premier projet réalisé par la structure basée sur le crowfunding.
Pourquoi faire gagner ce disque ? Je ne vous en dirai pas plus mais peut-être que nous aurons prochainement des nouvelles de la formation originaire de Portland dans le Maine.
Pour gagner ce disque, il vous suffit de répondre à la question suivante :
A votre avis combien de personnes ont participé à la collecte de fonds pour le disque Cement Postcard with Owl Colours de Phantom Buffalo ?
Envoyez votre réponse par mail à l'adresse suivante : themuffinmanblog@gmail.com
Vous avez jusqu'au dimanche 6 mai inclus pour participer.
En attendant, bon jeu et à très vite !
samedi 21 avril 2012
Concert : Arch Woodmann et Ewert & The Two Dragons au Rocher de Palmer (Cenon)
Jeudi du coté du Rocher Palmer se tenait le meeting de
François Hollande mais aussi et surtout le meeting de Talitres. Le label
bordelais venait défendre un programme politique qui m’a depuis longtemps
convaincu : défendre et promouvoir une musique subtile et classieuse.
Les grandes orientations de la soirée étaient les suivantes :
- Finance : donner accès à des
chansons de qualité pour un budget de 12 euros
-
Europe : ouvrir le label à
l’Europe et en particulier à l’Estonie
-
Société : rassembler toutes
les générations lors d’une soirée
A cette occasion la foule s’était déplacée en masse. Et pour
créer une vraie unité entre le public et la scène, Talitres avait prévu comme
chauffeur de salle, le très talentueux Arch Woodmann. Cela fait longtemps que
j’entends parler de ce garçon qui s’était fait remarqué auprès des critiques
avec son album Mighty Scotland et qui sortira prochainement un EP intitulé Life Forms Found on a Lifeboat , je le
découvrais en live avec grand plaisir. Auteur d’une musique qui semble prendre ce qu’il
y a de mieux dans tous les répertoires (post-rock, pop, expérimental, folk),
le quatuor fait preuve d’une très belle énergie communicative. Pas un musicien
en retrait, le groupe joue en ligne, ce qui prouve la cohésion entre les
membres et la qualité de chacun à l’image d’Antoine leur leader-batteur qui
joue debout. Puissant, précis, il insuffle une dynamique et un enthousiasme qui
semble convaincre l’assemblée. Le public est chaud, à ce moment précis Talitres
peut sortir son atout afin de conclure cette soirée.
Les estoniens d’Ewert & The Two Dragons font leur entrer
sur scène, la salle est comble, un drapeau flotte au fond, le silence se fait
et le Rocher Palmer se transforme en un lieu intime. La bande d'Ewert peut
démarrer sa prestation sous des jeux de lumières qui mettent parfaitement en
valeur la scène. La voix du leader est identique à celle du disque, puissante
et sous contrôle, faisant preuve d’une maturité troublante. On bascule très
vite dans l’univers ravissant de chansons qui ressemblent à de véritables
comptines sur lesquelles les glockenspiel sonnent comme des gouttes d’eau
tombant sur la mer Baltique. Raffiné sur le disque, Ewert confirme son approche
délicate de la musique et lorsque ce dernier prend la parole on devine toute la
sincérité qu’il engage dans ses compositions.
L’assemblée en redemande. Les estoniens concluent leur set
avec deux morceaux supplémentaires. Le public quitte la salle convaincu ce qui
me laisse penser que le vote sera unanime et 100% pour Talitres.
jeudi 19 avril 2012
Disque : REZA - Supermaan (2012)
La dernière fois que j’ai croisé la route de Reza, il était
engagé dans un road trip façon Calexico pour une durée de deux albums. Ce
nouvel album semble être l’occasion pour le franco-iranien de poser ses
valises, peut-être du coté de l’Australie, pas très loin des Go-Betweens à qui il rend un superbe hommage avec sa reprise de "Love
Goes On".
Sur ce disque, Reza place sa délicieuse voix de baryton sur
des compositions plus pop, enluminées d’un romantisme qui me rappelle par
certain coté le chant et l’approche de Konstantin Gropper ("The House
Near the Airport"). Quant aux influences country, elles laissent
désormais place à des compositions folk désertiques : de grands espaces
mélodiques où les instruments sont intenses comme le rouge de la terre du Grand
Désert de Victoria ("Killer").
La musique de Reza éblouit comme un coucher de soleil et je
reste fasciné par le contraste entre ce timbre, fort et solide, et son interprétation,
fragile et cassante ("Playground").
Sans aucun doute ce garçon est un superhéros qui a le don
d’être subtil et de nous charmer à chacune de ses sorties.
Et si vous voulez soutenir ce disque et participez à sa production, rendez-vous sur le site de Microcultures !
Extrait : Love Goes On
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