A croire que lorsque l’on fait de la musique folk on doit avoir une pochette qui évoque la nature. The Tallest Man On Earth nous proposait une jolie photo l’année dernière pour son deuxième album, Bill Callahan a choisi le tableau d’un relief montagneux pour son Apocalypse et voici Bon Iver et sa petite maison au milieu d’un lac. Donc si je résume, folk = guitare en bois = nature. C’est un peu réducteur je l’accorde d’autant que Bon Iver est nettement plus électrique que les deux autres.
Bon Iver, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, est le nom d’un des multiples projets de Justin Vernon, un génie supplémentaire de la musique folk. Il accumule deux dons qui l’élèvent à ce niveau : le don de composer et sa voix. Une voix qui côtoie les anges, à l’aise dans les aigus. Une voix que je voudrais entendre m’accompagner aux portes du paradis si celui-ci veut de moi. A choisir dans ce disque éponyme, je souhaiterais rentrer dans l’eden avec le premier morceau "Perth", une pure merveille. Cette chanson est un monument d’orchestration, composée pour émouvoir. Une chanson en deux temps : l’entrée de la guitare électrique et celle des cuivres. Et si cela ne devait s’arrêter que là mais les compositions suivantes comme "Holocene" ou "Towers" sont de pures pépites. Justin a conçu cet album de manière à ce que chaque chanson, chaque titre évoque un lieu et il est vrai qu’il nous amène exactement là où il veut et toujours dans un endroit merveilleux à l’image de cette petite maison accueillante et paisible loin des nuisances sonores de la vie quotidienne.
J’émettrai seulement deux bémols à ce nouvel album constitué de dièses. D’une part la présence du saxophone. Mais enfin, qu’ont les artistes cette année à vouloir employer cet instrument dans leurs musiques. Laissez le là où il est le mieux, le jazz ! Et d’autre part, le dernier morceau intitulé "Beth/Rest" qui m’a laissé un goût amer. Justin a dit à propos de ce morceau : "C'est clairement le moment où tu reprends ton joint et le rallume." J’ai envie de dire « …pour mieux l’oublier ». Cette dernière a des intonations très eighties et un tantinet kitsch qui ne colle pas avec l’ambiance globale de l’album.
Extrait : Perth
Bon Iver, pour ceux qui ne le connaissent pas encore, est le nom d’un des multiples projets de Justin Vernon, un génie supplémentaire de la musique folk. Il accumule deux dons qui l’élèvent à ce niveau : le don de composer et sa voix. Une voix qui côtoie les anges, à l’aise dans les aigus. Une voix que je voudrais entendre m’accompagner aux portes du paradis si celui-ci veut de moi. A choisir dans ce disque éponyme, je souhaiterais rentrer dans l’eden avec le premier morceau "Perth", une pure merveille. Cette chanson est un monument d’orchestration, composée pour émouvoir. Une chanson en deux temps : l’entrée de la guitare électrique et celle des cuivres. Et si cela ne devait s’arrêter que là mais les compositions suivantes comme "Holocene" ou "Towers" sont de pures pépites. Justin a conçu cet album de manière à ce que chaque chanson, chaque titre évoque un lieu et il est vrai qu’il nous amène exactement là où il veut et toujours dans un endroit merveilleux à l’image de cette petite maison accueillante et paisible loin des nuisances sonores de la vie quotidienne.
J’émettrai seulement deux bémols à ce nouvel album constitué de dièses. D’une part la présence du saxophone. Mais enfin, qu’ont les artistes cette année à vouloir employer cet instrument dans leurs musiques. Laissez le là où il est le mieux, le jazz ! Et d’autre part, le dernier morceau intitulé "Beth/Rest" qui m’a laissé un goût amer. Justin a dit à propos de ce morceau : "C'est clairement le moment où tu reprends ton joint et le rallume." J’ai envie de dire « …pour mieux l’oublier ». Cette dernière a des intonations très eighties et un tantinet kitsch qui ne colle pas avec l’ambiance globale de l’album.
Extrait : Perth
Sans avoir écouté le disque (en fait je commence juste maintenant) je ne suis à priori pas d'accord pour le saxophone. David Bowie en jouait, David Gilmour en joue dans Wish you Were Here, Pj Harvey en joue sur Let's England Shake !
RépondreSupprimerDésolé Bertrand mais je maintiens mon point de vue. David Bowie et Pink Floyd c'est une autre époque (ce n'est pas Gilmour qui joue du sax au passage ;-) et il est aussi présent sur Dark side of the moon). Et pour PJ, justement c'est ce qui me gêne sur son disque. Non franchement y'a des instruments qui sont moins rock (et encore moins folk) il faut le reconnaitre.
RépondreSupprimerJe suis complètement d'accord avec toi Muffin, au sujet du dernier titre Beth/rest, qui n'est pas du tout cohérent avec le reste.
RépondreSupprimerMerci de partager ce sentiment avec moi et enchanté ! :-)
RépondreSupprimerEt Madness, le saxo de Madness c'est du pouet pouet peut-être !!
RépondreSupprimerPour revenir au sujet principal, c'est typiquement la voix qui me bloque sur ce genre de musique. Comme quoi le Paradis n'est bien réservé qu'aux croyants.
Je t'apporte mon soutien inconditionnel sur le saxophone, mon cher Muffin Man (mais tu devais t'en douter !!). C'est vrai qu'il y a une résurgence inquiétante concernant cet instrument, et tout comme toi, je dis NON ! Rien que pour ça, je pense faire l'impasse sur cet album (mais bon, le premier ne m'avait pas excité plus que ça...).
RépondreSupprimerTu dois bien de douter Le Yéti que j'ai pensé à toi en écrivant cet article ! On est fait pour s'entendre !
RépondreSupprimerBel album c'est sûr sur lequel j'ai prévu de s'arrêter.
RépondreSupprimerJuste une question : beaucoup en ont déjà parlé dont toi, mais il me semble qu'il ne sort vraiment que le 20 juin pourtant ?
Bon je fais l'idiot l'ayant déjà dégoté sur le net, mais du coup ça me laisse un peu de temps ;-)
@ Blake :
RépondreSupprimerOui il est vrai que j'en parle un peu en avance mais bon que veux-tu je n'ai pas pu me retenir ! ;-)