C’était jeudi dernier dans la salle du Krakatoa, j’ai assisté au concert de Cascadeur. Un véritable aboutissement. Après avoir été
séduit par son premier disque signé, j’ai l’impression d’être totalement rentré
dans sa musique. J’avais lu et entendu parler de ses prestations live, je n’ai
pas été déçu, j’ai assisté à ce que j’espérais.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je souhaiterais
vous parler de la première partie car sur le papier l’ensemble de la soirée
était immanquable. C’était Botibol qui était invité à ouvrir. Un plaisir de
retrouver le local que j’avais pu écouter quelques semaines auparavant pour sa
fin de résidence. Je reste séduit par l’ensemble, ses compositions sont fines
et abouties comme le dernier morceau de son set qui me fait penser à du Sufjan
Stevens. Le titre "We Are Foxes" est un véritable hymne sur lequel on a envie de
chanter en cœur et sa phrase « Sur le goudron brûlant, nous courons vers
la mer » une invitation à aller à la plage dès les premiers rayons de
soleil. Plus elle avance, plus cette formation prend de l’assurance. On sent
une vraie complicité et je pense que ce trio va aller loin.
Le temps de faire une pause et de refaire le monde musical
avec les habitués que j’aime à retrouver et c’est au tour de Cascadeur de faire
son entrée sur scène. Une très belle entrée durant laquelle on peut admirer
l’ombre du casque sur un fond blanc. Une mise en scène millimétrée avec jeux de
lumières et effets vidéo. Le ton est donné dès les premières notes. La musique
d’Alexandre Longo se transforme en art visuel et graphique. Je savais qu’à
l’écoute de son disque la musique du messin était une palette de couleurs. En
concert, cette palette de couleurs compose un véritable tableau. Chaque morceau
de son album est ainsi accompagné d’une vidéo diffusée dans le dos du chanteur,
à laquelle s’ajoutent les jeux de lumières. La richesse de ses mélodies est
parfaitement mise en valeur. Musicalement, Alexandre jongle entre ses
différents claviers de la même manière qu’il jongle avec les styles, tantôt
classique, tantôt jazz, son touché de piano force l’admiration. Tout le monde
est embarqué dans son univers qui mêle poésie et magie. Le set comprenait à la
fois son album sorti cette année mais également des inédits provenant des ses
premiers albums autoproduits. Cascadeur s’en ira sur le titre "Bye
Bye", quoi de mieux finalement après avoir échangé avec son public à
plusieurs reprises de manière décontractée.
PS : Comme je n'ai pas pu prendre de photos lors de cette soirée, j'ai laissé cours à mon imagination pour retranscrire une ambiance...difficile mais c'est pour donner une idée. :-)
Cascadeur, je ne connais pas mais je vais écouter, je pense que ça devrait me plaire.
RépondreSupprimerSinon, superbes photos dont une que j'aime particulièrement mais, tu dois savoir de laquelle il s'agit ! ;-)
Je savais que ça te plairait ! :-)
RépondreSupprimerFallait bien que cet instrument serve à quelque chose un jour...
RépondreSupprimerIl sert à Lily quand même (pour casser les oreilles à ses parents) ;-)
RépondreSupprimerTrès joli compte-rendu d'un concert que j'aurais aimé voir, et tant mieux si la musique élaborée de Cascadeur reste la même en concert.
RépondreSupprimerQuant à tes photos (très réussies!), je me demande si ce n'est pas encore plus parlant que des vraies (le côté jouet et enfance est très raccord avec son univers) :-)
@Blake :
RépondreSupprimerJe te souhaite de le voir Blake, sincèrement ! Tu as tout compris pour les photos ! ;-)