J’aurais voulu trouver une phrase d’accroche pour vous parler de ce disque mais cela n’aurait jamais été assez bon pour décrire la qualité de cette nouvelle production d’Other Lives. Alors j’ai décidé de vous raconter comment cet album s’est révélé à moi et est vite devenu indispensable jusqu’à l’écouter plusieurs fois par semaine.
C’était un soir où il était temps de ravitailler la famille faute de vivres. Comme à chaque fois que je dois me rendre au supermarché, je n’oublie pas de m’équiper de mon lecteur mp3. Cette fois-ci les rayons me paraissaient étroits et j’avais tendance à m’éparpiller. J’avais besoin de sortir de ce lieu, m’évader vers de grands espaces. Ces grands espaces je les ai trouvés dans la musique d’Other Lives. De l’espace à l’infini, souvent sombre et profond mais dans lequel j’aime y perdre la raison. La musique d’Other Lives est de la pop mélancolique qui a enfilé son grand manteau folk. Une musique folk tissée main, brodée d’une orchestration raffinée dans laquelle les cuivres croisent les cordes et les bois enchevêtrent les percussions tandis que les guitares se lancent des duels façon western ("For 12", "Dust Bowl III").
C’est grandiose, intense, mystérieux, mystique et terriblement addictif. Sans aucun doute un des grands albums de 2011.
Extrait : Tamer Animals
C'est sûr, le disque vieillit bien et grandit au fur et à mesure des écoutes (et je bas ma coulpe sur ce dossier) :)
RépondreSupprimerPar contre, ton joli billet ne nous dit pas avec quoi tu es reparti finalement du supermarché : les mains vides ou le caddie plein ... en-dehors d'avoir la tête pleine d'Other Lives ?
Le caddie plein bien sûr ! La survie avant tout. :-)
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