Pour rien au monde je n’aurais manqué ce concert de Nada Surf. Je m'étais abstenu en 2005 pour une bonne raison je l'espère (je ne m'en souviens pas à l'heure actuelle). C’est si bon de retrouver ses idoles de jeunesse, ceux qui ont marqué une génération. "Popular" restera à jamais un hymne que j’écoutais au lycée en me déchainant depuis ma chambre d’adolescent (j'étais loin de m'imaginer à l'époque que j'allais les voir pour de vrai). Mais bon rassurez vous je ne suis pas resté bloqué sur ce titre presque connu de tout le monde (hein Julie ? Je te pardonne). Depuis une semaine on prépare la setlist avec mon ami l’accro au dvd, en rêvant d’entendre les morceaux qui nous excitent comme deux groupies du premier rang. Mais qu’en a-t-il été ? A-t-on eu tout ce que l’on voulait ?
Avant de donner des éléments de réponse il faut souligner que le public a répondu présent. Salle quasi comble, chose que je n’ai pas vécue depuis bien longtemps du moins à Bordeaux. La première partie n'a pas réussi à combler mon impatience d’entendre Nada Surf. Waters, gentille formation originaire de San Francisco, n’a pas franchement marqué mes esprits et ce n’est pas leur cirage de pompes sur la plus belle ville du monde (Mérignac plus belle ville ?) qui m'a fait changer d’avis. Rien de surprenant dans ce rock alternatif west coast dans lequel je ne suis pas rentré.
Après une pause bière, je suis surpris de voir monté sur scène un quintet. Je n’avais pas suivi les prestations live du groupe ces derniers temps et je suis heureux découvrir que Matthew a intégré deux joker de luxe : Martin Wenk (Calexico) et Doug Gillard (Guided By Voices). J’ai cru m’évanouir mais j’ai vite repris mes esprits au démarrage du concert avec le premier titre du dernier album "Clear Eye Clouded Minded". Un album qui est joué dans presque sa totalité. Le reste du set,qui a duré au total 1h45, est composé de tous les albums avec un avantage pour Let Go ce qui n’était pas pour me déplaire (meilleur album quand même !). C’est ainsi que j’ai pu entendre en live "The Way You Wear Your Head", "Hi-Speed Soul", "Killian's Red" et "Blonde On Blonde". On a pu aussi entendre "See These Bones", "Weightless", "80 Windows" et un magnifique solo de trompette et bien sûr l’inévitable "Always Love". Nous n’avons finalement pas été déçus de nos pronostics. Les américains ne nous ont pas fait mentir excepté un ou deux titres que j'aurais été ravi d'écouter.
Avant de donner des éléments de réponse il faut souligner que le public a répondu présent. Salle quasi comble, chose que je n’ai pas vécue depuis bien longtemps du moins à Bordeaux. La première partie n'a pas réussi à combler mon impatience d’entendre Nada Surf. Waters, gentille formation originaire de San Francisco, n’a pas franchement marqué mes esprits et ce n’est pas leur cirage de pompes sur la plus belle ville du monde (Mérignac plus belle ville ?) qui m'a fait changer d’avis. Rien de surprenant dans ce rock alternatif west coast dans lequel je ne suis pas rentré.
Après une pause bière, je suis surpris de voir monté sur scène un quintet. Je n’avais pas suivi les prestations live du groupe ces derniers temps et je suis heureux découvrir que Matthew a intégré deux joker de luxe : Martin Wenk (Calexico) et Doug Gillard (Guided By Voices). J’ai cru m’évanouir mais j’ai vite repris mes esprits au démarrage du concert avec le premier titre du dernier album "Clear Eye Clouded Minded". Un album qui est joué dans presque sa totalité. Le reste du set,qui a duré au total 1h45, est composé de tous les albums avec un avantage pour Let Go ce qui n’était pas pour me déplaire (meilleur album quand même !). C’est ainsi que j’ai pu entendre en live "The Way You Wear Your Head", "Hi-Speed Soul", "Killian's Red" et "Blonde On Blonde". On a pu aussi entendre "See These Bones", "Weightless", "80 Windows" et un magnifique solo de trompette et bien sûr l’inévitable "Always Love". Nous n’avons finalement pas été déçus de nos pronostics. Les américains ne nous ont pas fait mentir excepté un ou deux titres que j'aurais été ravi d'écouter.
Et "Popular" alors ? Vous vous demandez s’ils l’ont joué ? Même pas la peine de poser la question, l’inévitable tube se trouvait dans la setlist, dans le second rappel pour être plus précis. Et même si ce n’est probablement pas la meilleure version qu’ils aient faite (à leur décharge, trois d’entre eux étaient enrhumés et je crois d’ailleurs que Matthew m’a refilé ses microbes à la sortie !! Ça se revend ça auprès des fans ?), ce morceau est incroyable. Je pense qu'il faut avoir vécu ce moment une fois dans sa vie lorsque l'on est fan de rock indépendant.
Nada Surf a déployé une énergie incroyable tout au long de ce concert pour nous donner le meilleur d’eux mêmes, en restant des musiciens simples et humbles qui communiquent sincèrement avec son public (dans un français parfait). Mention spécial pour Ira, batteur de génie complètement fou et j’aime ça ! Voilà un concert que je ne suis pas prêt d'oublier.
Matthew Caws et un trentenaire dégarni |
Un grand moment où Nada Surf a été fidèle à ce qu'ils sont: un groupe humble et honnête! et Rock n'roll......................
RépondreSupprimerBravo !
RépondreSupprimerJ'avais eu la chance de les croiser au bar après leur concert à La Laiterie de Strasbourg en 2008 et d'échanger quelques mots avec eux : un groupe exceptionnel et des gars vraiment géniaux !
RépondreSupprimer@L'accro au dvd : heureux d'avoir pu partager ça avec toi
RépondreSupprimer@Oblomov : merci msieur et heureux de te revoir par ici
@Victor : Ils sont adorables ces mecs !