Les albums se suivent mais ne se ressemblent pas. En 2009 The Antlers nous propose un disque bouleversant intitulé Hospice, une longue descente dans les abysses du drame. En effet les américains ont choisi le thème de la mort pour articuler ce disque. Le résultat est un album sombre mais délicieusement beau et touchant avec de merveilleux moments musicaux comme "Bear", "Two" ou "Wake" dont on a du mal à se relever.
Mais voilà le temps a passé et la douleur semble avoir cicatrisée. Deux ans après, The Antlers revient avec ce quatrième album, Burst Apart. Le groupe a repris des couleurs. Peter Silberman paraît moins renfermé sur lui même. Ses poumons se sont ouverts et cela s'entend au son de sa voix qui est moins fragile et porte beaucoup plus loin que sur le précédent opus. On peut ainsi admirer ses qualités vocales et son timbre aigu. Une voix libérée de l'émotion des précédentes chansons. J'ai même l'impression de découvrir de nouvelles tonalités comme sur le titre "No Widows".
Il est vrai que le premier titre, "I Don't Want Love", détonne avec la positivité que je vous vends plus haut, mais je vous assure que l'ambiance générale est à la légèreté et la fraîcheur. Pour cela le groupe a opté pour les sonorités electro flirtant même par moment avec une touche de easy listening, la french touch ("French Exit"). On est loin de l'approche épurée d'Hospice. Avec ce dernier album, The Antlers a étoffé son orchestration, donnant ainsi un coté plus vivant à sa nouvelle production.
Le groupe est sorti la tête haute de la dure épreuve précédente. N'en déplaise aux nostalgiques et autres mélancoliques, avec The Antlers il faut dorénavant aller de l'avant.
Extrait : I Don't Want Love
Mais voilà le temps a passé et la douleur semble avoir cicatrisée. Deux ans après, The Antlers revient avec ce quatrième album, Burst Apart. Le groupe a repris des couleurs. Peter Silberman paraît moins renfermé sur lui même. Ses poumons se sont ouverts et cela s'entend au son de sa voix qui est moins fragile et porte beaucoup plus loin que sur le précédent opus. On peut ainsi admirer ses qualités vocales et son timbre aigu. Une voix libérée de l'émotion des précédentes chansons. J'ai même l'impression de découvrir de nouvelles tonalités comme sur le titre "No Widows".
Il est vrai que le premier titre, "I Don't Want Love", détonne avec la positivité que je vous vends plus haut, mais je vous assure que l'ambiance générale est à la légèreté et la fraîcheur. Pour cela le groupe a opté pour les sonorités electro flirtant même par moment avec une touche de easy listening, la french touch ("French Exit"). On est loin de l'approche épurée d'Hospice. Avec ce dernier album, The Antlers a étoffé son orchestration, donnant ainsi un coté plus vivant à sa nouvelle production.
Le groupe est sorti la tête haute de la dure épreuve précédente. N'en déplaise aux nostalgiques et autres mélancoliques, avec The Antlers il faut dorénavant aller de l'avant.
Extrait : I Don't Want Love
Au risque de faire mon vieux reac' je fais partie des nostalgiques de The Hospice. J'écouterai l'album par curiosité mais je reste un peu sur ma faim ce soir...
RépondreSupprimer